La première grande manifestation publique des jeunes identitaires s’est tenue ce samedi 23 octobre 2010 à Paris. Cette date est à marquer d’une pierre blanche. En effet, ne comptant que sur leurs propres moyens et leur créativité, les jeunes identitaires ont organisé cet évènement de bout en bout. Un tour de force dont ne sont certainement pas capables les autres organisations de « jeunes » largement subventionnées par l’État ou des structures adultes.
Sillonnant le Quartier latin aux cris de « Jeunesse! Jeunesse! Antiracaille !», « La jeunesse au pouvoir! La révolution c’est ce soir! » ou encore « Ici c’est Paris pas l’Algérie! » dans une joyeuse animation faite de fumigènes, pétards et autres torches, agitant les drapeaux jaunes et noirs frappés du lambda spartiate, les 500 manifestants présents (400 selon la police) ont rejoint le Panthéon après deux heures d’un cortège festif et musical.
S’y sont succédés plusieurs orateurs, tout d’abord Alban Ferrari du Projet-Apache, qui a contextualisé la manifestation en évoquant le caractère symbolique fort du Quartier latin dans les révoltes étudiantes. Benoit Vardon des jeunes identitaires niçois de Jouinessa Rebela lui a succédé pour faire l’éloge de la jeunesse enracinée. Puis Louise Démory également du Projet Apache a quant elle rappelé que l’engagement de l’Autre Jeunesse durait toute une vie et passait aussi par la naissance de nos futurs enfants.
Enfin Jean-David Cattin, porte-parole du réseau « L’Autre Jeunesse », après avoir exprimé le malaise de la jeunesse blanche dans tous les pays d’Europe, les discriminations qu’elle subit et la désintérêt qu’ont pour elle les générations précédentes a lancé un vibrant appel :
« Ce 23 octobre à Paris ce sont 500 jeunes identitaires qui ont fait savoir que dorénavant ils ne reculeraient plus ! »
[cc] Une Autre jeunesse, 2010, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
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